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Corriger vos informations sur l'Islam:
le statut de la femmes

 

  1. La condition de la femme en Islam 
  1. La polygamie  
  1. Le “tchador”, le hidjab, et le foulard islamique 
  1. L'Eminence Accordée par l'Islam à la Femme

 

La condition de la femme en Islam
(par Mohammad Amine Alibhaye)


S'il y a bien une accusation, une question qui ne manque jamais de tomber c'est bien la question de la femme musulmane.

Dans leur critique, il y a une partie de vérité et une autre, propre aux stéréotypes occidentaux sur la condition féminine en Islam.

 Nos filles, nos femmes, nos sœurs, constitue en gros la moitié de la Oummah. Dieu, dans sa Sagesse, n'a pas attendu que des européennes dessinent pour elles les plans de leur libération! Pendant qu'en Europe on avisait pour savoir si la femme est une “chose” ou “une personne”, Dieu, le même Dieu qu'on supplie dans nos prières, déclarait dans son livre, le Coran sacré, que les femmes sont les sœurs (c.a.d. égaux) des hommes. Dieu a déclaré qu'elles ont des droits sur eux, tout comme ils ont des droits sur elles, excepté que l'homme a une préeminence car il a la responsabilité de sa famille et qu'il doit donc supporter le fardeau social, fardeau dont sont exemptées les femmes (Coran S2V228). Il ne s'agit pas là d'une distinction hiérarchique, car, et c'est l'important, l'égalité est parfaite en droits, en dignité, en religion (Coran S3V195 - S4V1 - S19V95). Et rappelons simplement que notre Saint prophète dans son message d'adieu (c'était donc important pour lui!) nous a exhorté en ce sens: “Traitez bien vos femmes et soyez gentils envers elles car elles sont vos partenaires ” (et non vos subordonnées, ni vos propriétés!). Beaucoup de hadiths confirment les injonctions de notre prophète concernant le bon traitement et l'équité envers les femmes. Être doux et aimable avec sa femme et sa famille est une Sunnah comme les autres, rétribués comme les autres. Il convient de ne jamais l'oublier.

“Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite . Les meilleurs d'entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes.“ Hadith (Tirmizi).

Et il est étrange que certains d'entre nous, sous le poids des traditions ou coutumes non-islamiques, par ignorance totale des lois coraniques, perpétuent des actes d'un autre âge: les femmes ne doivent jamais sortir de chez elles, battent leur femme en cas de désaccord, ne consultent jamais leurs enfants ou femmes pour les grandes décisions, ne discutent jamais avec leur famille, font des mariages arrangés sans l'accord des enfants; bref ils se conduisent , en véritables potentats, à l'opposé des recommandations divines ou du prophète.

Nul ne devrait imposer à nos femmes ce que Dieu n'a pas cru bon leur imposer! Ni leur interdire ce que Dieu ne leur a pas interdit! A-t-on le droit de se substituer à Dieu? Chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Allâh.

Il ne convient pas non plus d'aller jusqu'à un laxisme sur les principes islamiques. Cette attitude est malheureusement tout aussi condamnable !

Non, la solution se trouve dans la mesure, dans l'équilibre. Car nous devons tous prendre conscience de l'importance extrême du noyau familial dans la société musulmane, et que nous devons tout faire pour y faire régner l'harmonie, la joie, et la fierté d'être musulman. C'est dans la famille qu'est donnée l'éducation des enfants. Aucune nourrice, aucune crèche, aucun enseignant au monde ne pourra remplacer l'amour d'une mère ni l'éducation qu'elle et elle seule, peut donner aux enfants, de par son statut de mère. L'effondrement du noyau familial conduit actuellement le monde occidental à sa perte. Prévenons cela chez nous. Il ne faut donc pas fuir nos responsabilités de parents comme on le voit partout, et tout déléguer sur l'école ou la madressa.

L'école a son rôle, la madressa a le sien, et nous, parents, le nôtre, le rôle principal.
Le négliger? Ce n'est pas grave....C'est criminel.
Votre propre chair vous accusera un jour...Ce Jour-là!
Ces enfants (filles et garçons) constituent la génération de musulmans de demain. S'ils perçoivent autour d'eux, un Islam “archaïque”, et si, parallèlement, ils ressentent, fatalement, une attraction pour ce mode de vie occidental dans lequel ils baignent; qui est en cause s'ils chutent?
Qui est en cause, si demain, ces jeunes sont complexés vis-à-vis de leur croyance? Qui sera en cause s'ils auront honte de montrer leur foi?
Clairement et nettement: leur éducation, leurs parents!
Apportons grands soins à nos sœurs dans la foi, sans jamais oublier qu'elles nous donneront et forgeront la nation musulmane de demain.
Cela nous donne la mesure du respect qu'on leur doit. Prions Allâh, et implorons son aide.

Quoi dire quant aux délirantes et larmoyantes caricatures occidentales sur les femmes en Islam?

Premièrement, soyez tout à fait persuadé que le sort de nos sœurs musulmanes suscite en leur âme sensible et humaniste une réelle compassion indignée...
Que de belles larmes de crocodiles! Honteuses pratiques, qui consiste à prendre le couvert de l'humanisme pour justifier de propos fielleux à l'encontre de l'Islam.

Des éléments de réponse ont été ébauchées ci-dessus (ce qui est valable pour nous, l'est pour eux)
Il ne faut surtout pas identifier l'Islam à la pratique de certains musulmans, non.
Que dit la religion islamique sur la femme?
Le Coran met en avant une condition valorisée de la femme.
Historiquement, l'Islam a été la première culture à admettre par exemple la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l'Europe d'aujourd'hui leur refuse (le vote par ex.). Dans l'idéologie islamique, la femme n'a jamais été un objet purement sexuel, à contrôler, à voiler, à exclure de la vie sociale. Et les quelques versets coraniques ci-dessus le disent bien (voir supra).

Qu'on n'accuse pas la position de l'Islam, et ni la présentation qui en est ici faite sur ce “problème” de la femme, de faire l'amalgame entre la condition de femme et la condition de mère......Ce n'est pas l'égalité quantitative, extérieure (concept humain) que l'Islam préconise, mais plutôt une équité, une justice, un sentiment de complémentarité entre l'homme et la femme, au sein de la famille et de la société en général. La femme, avant d'être une mère, est un être humain, différent de l'homme de par sa nature même. Dieu, notre Créateur Sublîme, sait mieux que quiconque les forces et les faiblesses de ses créatures. L'homme, ou la femme, ne peuvent avec nos sens limités, embraser la science de Dieu. Il recommande à la femme de préserver sa pudeur, avant son mariage, et qu'après son mariage, le rôle de la femme le plus sacré et le plus essentiel est de veiller au bien-être et à l'harmonie du foyer, à l'éducation des enfants et au bonheur de sa famille.

Énormes responsabilités, pour quiconque réfléchit aux implications qu'elles comportent. Mais l'Islam ne s'oppose pas au travail de la femme, mère ou célibataire, en dehors de son foyer (en accord avec son mari). Si cela est une nécessité pour le bien-être du couple. Les deux grands principes à respecter, principes imposées par Dieu, mais qui découlent de la logique: le travail exercé par une musulmane doit préserver sa dignité et sa pudeur, tout autant que sa vie de famille (qui ne doit jamais être négligée).

Vous avez raison! Ces mêmes principes s'appliquent à l'homme aussi! Mais un détail qui a son importance: l'Islam ne fait aucune obligation à la femme de dépenser (sauf si elle le veut) le salaire de son travail pour l'entretien de sa famille: son salaire ou son héritage lui appartient exclusivement. Obligation est faite par contre à l'homme de subvenir aux besoins de sa famille par le fruit de son travail. Il faut le rappeler.
Le principe général est que tout ce qui touche à la vie du couple et de la famille doit se faire en concertation; et que le mari a la responsabilité de la décision finale, car compte lui sera demandé sur cette responsabilité.

Mais, dira-t-on, pourquoi “la prééminence à l'homme sur la femme”?
Pourquoi “la femme obtient le tiers de l'héritage de l'homme”?
Pourquoi ceci, pourquoi cela?
Tout a une réponse. Notre Créateur, dans Son infinie Sagesse, a prévu ce qu'il fallait prévoir, et a fait silence ailleurs. Rien n'est fortuit.
Mais, la globalité de ce problème ne peut certes être exposée en quelques lignes, il faut le relier à une autre religion, autre histoire, autre culture, les exposer en préliminaire et ce n'est pas peu dire! Vous savez le mot “autre”? L'”autre”, est un mot que l'occidental connaît peu.
Cet “autre” qui est différent, donc, forcément coupable.

Nous, musulmans et musulmanes, acceptons l'ensemble du message coranique. Et nous ne faisons aucun accommodement, c'est la Parole de Dieu, incréée et éternelle. Dieu sait mieux, c'est tout. Nous faisons acte d'Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l'ensemble des principes de Dieu dans le Coran, car nous restituons le problème dans ce cadre et non selon l'étroite vision occidentale.

Pour les lecteurs intéressés, veuillez vous reportez à la fin où des livres vous seront conseillés sur le sujet.(en fait plusieurs livres traitent de ce sujet)

Comment? C'est fini? Le chapitre est clos?
Comment vous ne parlez pas de la célèbre romancière “musulmane” martyre des derniers mois de 1994: Taslima Nasreen???
Ah, pardon! On allait oublier. Nos excuses.
“Taslima Nasreen: une leçon de courage donnée à l'Occident”
Le Nouvel Observateur n°1569 - 01/12/94 - p.25.(Ah oui?)
Parlons-en.
Son roman “Lajja” (la honte) est plus que nul. Je l'ai lu. Bon, là n'est pas un crime. Mais cette “courageuse femme” est devenu par ce roman, la femme qui “incarne la défense des droits de la femme face à l'intégrisme musulman”. À ce titre, et se “disant” menacée de mort, elle bénéficie de protections policières coûteuses en Europe, et a récemment été reçue en grande pompe en France avec tous les honneurs dûs à ce “combat acharné et juste”. Tout à coup, toute la classe politique, et intellectuelle “droits-de-l'Hommiste” se sont pris d'un “vif amour” aux droits de la femme au Bangladesh et à honorer comme il se doit, l'ambassadrice de cette “lutte exemplaire ” pour une “cause exemplaire ”, avec son “courage exemplaire ”: Taslima Nasreen.

Les politiques, de droite comme de gauche, les associations féministes ou d'intellectuels, les télés, tous l'ont reçu comme il se doit. Bref, Clinton n'a pas fait mieux!

Cependant il y a un hic. Un hic qui fut fort discrètement rapporté. Et tous ce beau monde feint, maintenant, de l'ignorer: Lajja, son roman est une imposture littéraire , ce qu'on appelle un plagiat! Et tous ce déballage de larmes sur le sort de la femme au Bangladesh, et son corollaire d'insultes envers les “musulmans fanatiques” de ce pays, furent facilités, voire encouragés par certainement “le grand amour” que porte ce beau monde envers l'Islam!

Les masques tombent, et des fois cela dévoile la honteuse manœuvre médiatique. D'autant plus que, Lajja (La honte) est un plagiat de “La disgrâce”, pamphlet de Jyoti Prokash Datta, publié à Calcutta. Datta est un extrémiste hindoue dont le parti le R.s.s. préconise l'extermination des musulmans. Ce même parti (R.s.s.) s'était bien sûr empressé de distribuer ce roman plagiat “écrit” par “une musulmane”, et où “des filles hindoues se faisaient violer par des musulmans aux yeux injectés de sang”.
Datta est un romancier, les faits décrits sont produits de son imagination, c'est son droit, Taslima Nasreen, elle, laisse croire que se sont des faits réels! [“J'ai utilisé des faits réels dans ce livre. Il n'a donc pas qu'un intérêt littéraire mais également informatif” ! - Marie Claire - 07/94]

Tout comme elle a fait croire que les femmes sont là-bas des esclaves sexuels, fait croire qu'elle a été condamné à mort, alors qu'elle n'a été qu'excommuniée!
Voilà comment, le Bangladesh, un état laïc, ayant une femme pour premier ministre, encore une femme comme leader de l'opposition, et avec 30% de femmes au Parlement (en France, il y en a combien de %? Pardon, on entend mal, pouvez-vous répéter S.VP?), le Bangladesh donc, se retrouve accusé de tous les maux, par une bande d'excités, appelés “intellectuels progressistes”, en mal d'exotisme anti-islamique!

Il faut maintenant se demander jusqu'à quand durera cette énorme farce sur cette “Lajja” Nasreen. Nasreen la honte, la honte pour la France et son beau monde, honte pour l'Europe, la honte enfin, pour le Parlement international des écrivains!
Nasreen, leur mythe biodégradée.

Voilà, chers amis lecteurs, comment il est des fois facile d'illustrer la forfaiture des occidentaux, pour vous montrer leur profond mépris de l'Islam, et combien cette haine peut être aveuglante, jusqu'à mettre en sourdine la plus élémentaire des précautions tant dans l'information, que dans le respect dû à un autre culte. Fût-il l'Islam...


La polygamie
(par Mohammad Amine Alibhaye)


Que n'a t-on entendu sur le compte de la polygamie chez les musulmans? “L'Islam? La religion des quatre femmes!” Caricature classique.

Chez les hommes, c'est la condamnation d'un “fantasme” interdit chez eux et autorisé ailleurs,donc forcement coupable.

Chez les femmes, c'est la condamnation d'une pratique d'un autre âge.
Historiquement, la polygamie n'est pas une innovation islamique. Tous les prophètes de la Bible ou presque eurent de 2 à 1000 épouses (!). Sauf dira t-on, Jésus (a) qui n'en a pas eu le temps (?) ou que Dieu a envoyé pour une mission précise pour un laps de temps précis. Dieu Seul est Savant.[quoique Jésus (a) ait, selon Matthieu 25/1-13, fait référence à une parabole explicitement polygame, sans condamnation aucune]

Il n'empêche que c'est l'Islam qui a codifié et limité cette pratique dans le Saint Coran en disant en substance: prenez jusqu'à 4 épouses si vous le voulez, mais vous devez appliquer une stricte égalité entre elles; et si vous craignez d'être injuste, alors n'en prenez qu'une .

Et en cela , l'Islam se singularise, car il est la seule religion, la seule, qui dise dans son livre sacré “n'en prenez qu'une”.Voilà pourquoi, une écrasante majorité de musulmans n'ont qu'une seule femme. Et ceux qui pour diverses raisons, ne peuvent se satisfaire d'une seule femme, l'Islam leur offre en cela un cadre légal, assorti cependant de ses obligations . Car cette stricte égalité imposée par le Coran est très difficile dans la pratique. Mais en tous cas, elle protège les femmes consentantes et recherchant une protection, des passions hypocrites.
Pour clore ce volet purement religieux, il convient d'ajouter, et beaucoup de non-musulmans l'ignorent, que la femme musulmane a toujours la possibilité de poser ses conditions dans le contrat de mariage, et de refuser à son mari son droit à la polygamie sans son accord (celle de la femme).

Maintenant qu'on a évoqué succinctement la réalité et les textes chez les musulmans, sur l'autorisation et les conditions imposées aux candidats polygames, voyons les faits chez “nos censeurs”.Voyons comment eux, donc, vivent dans les faits, cette monogamie auto imposée, et noble.

L'origine de cet avalanche de critiques sur la polygamie ne peut être religieuse, car on a vu que les prophètes de la Bible la pratiquaient. On ne peut donc nous opposer d'arguments bibliques. Où est la faille?

Mais bien sûr! Sommes-nous donc aveugles? Dans une civilisation moderne, celle d'aujourd'hui, de telles pratiques sont contraires à la moralité, à l'égalité des sexes, au respect des femmes, aux principes même de l'équité.
Bref eux ont tous compris, ils ont “transcendé” le message biblique pour l'élever(!) à un concept plus noble et conforme à la mentalité du XXIÈ siècle. Nous pauvres arriérés, nous nous attachons toujours à la lettre, et à une pratique désuette.(pour eux autorisation et prescription , c'est pareil!).

Prenons acte. Mais voyons donc les conséquences, dans les faits, de “ce concept plus noble et conforme aux mœurs modernes”....Oh, nul besoin d'être fin analyste, regardons autour de nous.

- La polygamie de fait et irresponsable qu'on observe serait donc plus “noble”que d'assumer sa responsabilité d'homme.

- Le fait que la collectivité, donc nous tous (!), devons assumer sous forme d'allocations “femmes seules” ou autres, les enfants issus des plaisirs adultères des autres, cela leur semble t-il plus “équitable” que des hommes supportent eux-mêmes, dans un foyer légal leur responsabilité? Drôle de principe! Ce n'est pas le caractère social indéniable du versement de ces allocations qui est condamnable, loin s'en faut, mais ce qui est condamnable c'est cette société qui, dans ses lois, d'un côté condamne la polygamie islamique (responsabilisée, codifiée), pour de l'autre, en fait, financer la “polygamie sauvage”, elle, institutionnalisée!

- Cette vie sexuelle débridée tirant plaisir de la femme-kleenex qu'on “jette” après usage, dénote t-elle d'une plus grande égalité des sexes, d'un plus grand respect de la femme, que la femme sacralisée, protégée, par une législation qui impose à l'homme un engagement conséquent avant de partager un plaisir avec elle?
Laissons à nos détracteurs le plaisir de répondre à ces inversions de l'échelle des valeurs morales.

Nous pouvons dire que si les femmes occidentales méditaient les prescriptions coraniques, elles devraient, sur la base du Saint Coran militer pour le respect qui leur est dû!

Car elles oublient souvent que si elles ont “la liberté” (!?) de jouir d'un plaisir furtif avec un partenaire, la suite est un long solo. Car aucune législation au monde sinon celle du Coran, ne peut obliger ce partenaire, à assumer les responsabilités conséquentes:

- soit la grossesse, accouchement, les frais de garderie, d'école, et d'éducation de l'enfant
- soit en cas de contraception, cette sensation d'amertume, de déception, d'inutile, d'impuissance, d'injustice, lorsqu'elle “le” voit séduisant une autre proie “libérée” le lendemain
- soit en cas d'avortement, lui faire assumer tout autant que la femme, ce sentiment de culpabilité d'avoir enlevé la vie à un être sans défense. [Parmi toutes les créatures sur cette terre, l'Homme, la créature la plus douée d'intelligence est la seule à tuer ainsi, légalement, massivement, ses propres enfants! Les assassins sont en blouse blanches et rémunérés par la collectivité, donc par nous! Au lieu d'attaquer la cause du mal - la débauche sexuelle, cette moderne civilisation préfère courageusement s'en prendre aux conséquences “fâcheuses”, à ces êtres vivants sans force et sans voix. Au nom de la liberté de la femme. Pratique barbare et abjecte que nulle théorie, sinon la seule survie de la mère, ne saurait justifier!]

Si l'on nous rétorque, que “ces partenaires” en cause ici, s'avèrent être des fois des musulmans aussi, c'est vrai. Parmi d'autres, ils prennent le train en marche. Donc le Coran qu'ils sont censés suivre, ne protégerait-il en rien la femme plus que nos mœurs actuelles? Non. Les chrétiens suivent-ils tous les enseignements de la Bible? Donc, chez nous aussi, nous trouvons nos brebis galeuses. Et cela ne remet nullement en cause la valeur des clauses de protection de la femme instituées par le Coran seul.

 

Le “tchador”, le hidjab, et le foulard islamique
(par Mohammad Amine Alibhaye)


Préliminaire : le tchador est d'origine et de tradition iranienne, le hidjab (voile) est islamique, et les deux sont différents. La confusion est généralisée.

On a tant débattu sur ce sujet qu'y ajouter encore devient superflu. Mais il est bon de rappeler certains points, tant les opinions émises semblent différentes, des fois chez les musulmans même.

D'abord, il y a dans le Coran une obligation du port du voile qui ne souffre de divergences : S33V59 “Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles et aux épouses des croyants de ramener sur elles leur voile : ainsi elles seront plus facilement reconnaissables et ne seront pas offensées !”

Que l'on suit cette recommandation ou pas, c'est affaire de foi et de conscience, mais nul ne peut prétendre l'ignorer, il faut assumer son choix.
Il convient cependant aussi de rappeler qu'en cela le Coran n'a rien innové et que cette prescription existe dans les autres livres saints : Mathieu 5/28; 1(Paul) Corinthiens 11/6-7 entre autres.

On ne peut donc reprocher aux musulmanes de mettre en pratique, elles, des prescriptions divines communes, en ville ou à l'école.
Ce problème demanderait un développement que ces quelques lignes ne permettent pas.

Quant à savoir comment interpréter les versets du Coran s'y rapportant (= la lettre, le signifiant) , c'est affaire de spécialistes, exégèses plus ou moins éclairés: entre un voile total, yeux, mains, pieds y compris, et un voile ou foulard qui cache les atouts de la femme, porté sur des vêtements amples, préservant ainsi sa pudeur (= l'esprit, le signifié) lequel semble correspondre à la cohérence de l'ensemble des prescriptions coraniques? C'est histoire de foi et d'interprétation, et souvent de tradition.

L'esprit ou la lettre? Le signifiant ou le signifié? Lequel prime sur l'autre? La vérité doit se situer, comme souvent en Islam, dans la juste mesure . Entre les deux, mais proche de l'esprit, du signifié.

Des excès, justifiant parfaitement les critiques des non-musulmans, existent. Sans les nier, il convient cependant de les relativiser, car l'analyse doit porter sur la règle et non sur les exceptions.

Maintenant, il faut se demander pourquoi un bout de foulard sur la tête déclenche t-il autant de passion? Pourquoi cela est-il considéré comme une insulte aux droits de la femme par les occidentales? Et pourquoi pas la “kippa” ou la croix en médaillon?

Les raisons en sont multiples et variables en fonction des individus. Cependant, chez les féministes, un argument revient systématiquement: le foulard ou le voile est une marque de sujétion , de soumission de la femme envers l'homme. On n'entend que ça à longueur d'ondes, pour ancrer en nous aussi cette conception saugrenue. Car en effet, d'où vient-elle? Car cette conception est inconnue chez les musulmans.
L'idée que porter le voile implique une soumission à l'homme est une idée chrétienne, inculquée aux occidentales. Elle tire son origine des versets suivants de la Bible:1ère Épître aux Corinthiens 11/3-10: “...l'homme est le chef de la femme...(...) toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef (l'homme, nda)...(...)...la femme a été créée à cause de l'homme.
C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité dont elle dépend.”

Ces versets sont de Paul. Les occidentales, et leurs adeptes chez nous, essayent d'exporter ce complexe dans le monde islamique et dans toute communauté islamique chez eux. Mais, c'est LEUR problème, LEUR complexe!

Qu'elles récusent là l'enseignement d'un simple homme, tout saint Paul fut-il, ça se comprend. Qu'elles refusent cette conception humaine, ça se comprend encore. Mais les musulmanes n'ont jamais eu, et n'ont pas ce problème, malgré tous ce dont “on veut leur faire prendre conscience”. Dieu, dans le Coran, seuls écrits de référence des musulmans, y donne Lui, des enseignements d'une sagesse infinie, et ne pose jamais cette prescription là en ces termes. Il s'agit pour toutes musulmanes de préserver sa pudeur, dans leur unique intérêt à elles, et de la communauté.
Mêmes les ligues féministes œuvrent dans le sens du Coran lorsqu'elles se “défoulent” sur les affiches “choquantes”, ou fustigent ces agences de pub qui utilisent le corps de la femme pour vendre les couches culottes, ou qui se délestent de leurs mannequins-kleenex. Elles font actes d'Islam. Laissons-les faire, nos vues se rapprochent. Ce qu'elles découvrent , Dieu nous en préviens , par Ses divines injonctions.

On ne peut en aucune façon comparer ces principes là, eux divins et divinement énoncés, à ceux que Paul, un homme, a prescrits, et qui forcement reflètent la mentalité de son époque, de son peuple. Dans le Coran, il s'agit de pudeur et non de sujétion à quiconque. La pudeur, la pudeur. Cela revient comme un leitmotiv dans le Coran. Peut-être bien que notre Créateur Suprême savait-Il déjà ce que l'on découvre maintenant? À savoir que le manque de pudeur, l'exhibition des corps dénudés à la plage ou moulés en société (où est la différence? leurre auto administré!), le nu sur les écrans, la promiscuité, non seulement ne rapprochent pas “les sexes” mais très certainement les éloignent. Consultez donc les statistiques: plus de 50% des mariages se terminent par un divorce dans les 10 premières années.
Non ce n'est pas la liberté de la femme que l'Islam combat, c'est en fait toute forme de servitude de la femme, bon gré ou mal gré, consciente ou inconsciente. Et ceux qui s'attaquent à l'Islam à ce titre, se trompent lourdement de cible. La philosophie des préceptes islamiques est empreinte d'une jurisprudence sans équivalent dans aucun livre religieux. Ces enseignements viennent de Dieu; qui donc mieux que Lui connaît les faiblesses de Ses créatures, hommes et femmes?


Eux préfèrent essayer de guérir, Dieu préfère prévenir. Jugez...

Concernant ce trop fameux “foulard islamique”, les médias ont fait fort, et les résultats ont suivi: 85% des français se disent contre le port du foulard à l'école. Mais les “laïcs” en herbe qui foisonnent actuellement devrait relire leur texte. Les lois que Jules Ferry, ministre de l'Instruction Publique, fit voter en 1881 et 1882 instituaient, pour la première fois, un ENSEIGNEMENT laïc. C'est clair et net.
Le droit fondamental à la différence existe.

Puis ne dites pas qu'un petit bout de chiffon sur la tête est devenu subitement prosélyte, et qu'il les choque plus qu'une casquette, que des punks aux cheveux multicolores ou ces minijupes moulants! Plus prosélyte qu'une kippa ou une croix en pendentif ou à l'oreille! Ou sinon, on n'y comprend plus rien! Ce n'est pas de la laïcité mais du terrorisme athée.

C'est un langage intégriste qui a des relents racistes, et ce, quel qu'en soit les interprétations qu'on essaye de faire avaler à l'opinion publique.
Le laïcisme et l'athéisme est un droit. Lorsque progressistes, ils ne peuvent cependant pas s'arroger le droit de régenter la foi et la morale d'une personne tant qu'elles ne portent pas atteinte à celle de l'autre. Et il faudrait que nos “laïcs” arrivent à nous expliquer pourquoi, selon quels critères de valeurs objectifs , sur quels fondements moraux , porter un foulard devrait offenser Dame Marianne?
S'ils n'en trouvent, qu'ils se taisent.

Car voyez-vous, tous ces “censeurs” qui foisonnent à chaque rentrée, confondent laïcité et athéisme. Il faudrait qu'ils se mettent sérieusement à étudier la différence fondamentale entre neutralité et négation de Dieu.

Peut-être qu'alors ils percevront leurs motivations profondes et réelles, et comprendront-ils leur erreur manifeste, dans leur rejet de l'autre et de sa foi. Ils percevront que la laïcité ce n'est pas la porte ouverte à une propagande athée à nos enfants, mais que c'est le respect des autres cultes par l'institution d'un espace neutre. Pour retrouver les règles régissant un tel cadre, il faut les inviter à se ressourcer dans le Coran , qui , il y a 1415 ans a défini très précisément un tel espace pour la liberté du culte.


Aujourd'hui on l'appelle: la laïcité.

L'Eminence Accordée par l'Islam à la Femme

 Dédaigner les femmes, les exclure de la société et les considérer telles des êtres de seconde zone, comme le font les païens, ne relève aucunement de l'islam, qui au demeurant condamne cette attitude. Le Coran offre ce qu'il peut y avoir de mieux comme rapport entre l'homme et la femme.

 La place de la femme en islam est un sujet récurrent lorsqu'on discute de cette religion. Nombre d'idées fausses, qui portent sur des pratiques - qui relevant de la tradition sont considérées à tort faisant partie intégrante de l'islam -, alimentent les préjugés à la défaveur de l'islam. Toutefois, l'étude du point de vue islamique concernant les femmes laisse apparaître qu'une grande liberté ainsi qu'une large place sociale leur sont attribuées.

 Les commandements de Dieu au sujet du statut de la femme et des relations entre l'homme et la femme, qui nous ont été révélés par le Coran, sont basés sur la pleine justice. À cet égard, l'islam soutient l'égalité des droits, des responsabilités et des fonctions pour les deux genres. L'islam est basé sur l'affection, la tolérance et le respect pour l'être humain, il ne fait pas de discrimination envers la femme.

 Les exemples de la bonne morale que l'on trouve dans le Coran sont universellement compatibles avec la nature humaine et ils sont valides pour toutes les époques de l'histoire. De même pour le respect et les droits de la femme. Dans le Coran, Dieu rappelle que les tâches et les responsabilités des femmes sont les mêmes que celles des hommes. En outre, en accomplissant ces tâches et responsabilités, les hommes et les femmes s'aident et se soutiennent mutuellement.

 Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. (Le Coran, sourate at-Tawba, verset 71)

 Dieu souligne que les croyantes et les croyants seront récompensés de la même manière selon leurs actes, quels que soit leur sexe.

 Leur Seigneur les a alors exaucés (disant): "En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. (Le Coran, sourate al-Imran, verset 195)

 Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne uvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. (Le Coran, sourate an-Nahl, verset 97)

 Dans un autre verset, où les hommes et les femmes musulmans sont considérés dans leur ensemble, il est à noter que les mêmes responsabilités et les mêmes statuts sont attribués aux uns et aux autres.

 Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices: Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. (Le Coran, sourate al-Ahzab, verset 35)

 Dans le Coran, il y a plusieurs autres versets déclarant que les hommes et les femmes sont exactement égaux en ce qui concerne leurs devoirs et responsabilités, leurs récompenses ou punitions en retour. Il y a quelques différences pour des questions sociales, mais celles-ci visent au confort et à la protection des femmes. Les commandements du Coran considèrent les différences congénitales des deux genres comme résultant de leur création et suggère un système maintenant une justice égale pour l'homme et la femme.

 L'islam ne voit pas la femme comme un objet. Par conséquent, selon le Coran, il n'est pas approprié qu'une femme vertueuse épouse un homme associateur. De la même manière, il n'est pas permis à une femme associatrice d'épouser un homme vertueux.

 Les mauvaises (femmes) aux mauvais (hommes), et les mauvais (hommes) aux mauvaises (femmes). De même, les bonnes (femmes) aux bons (hommes), et les bons (hommes) aux bonnes (femmes). Ceux-là sont innocents de ce que les autres disent. Ils ont un pardon et une récompense généreuse. (Le Coran, sourate an-Nour, verset 26)

 Dans le mariage aussi, les fonctions et les responsabilités des conjoints les uns envers les autres exigent l'égalité. Dieu demande aux deux conjoints d'être protecteur et surveillant l'un pour l'autre. Ce devoir est exprimé ainsi dans le Coran :

 … elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles. (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 187)

 Plusieurs prescriptions existent dans le Coran concernant la protection des droits de la femme dans le mariage. Le mari doit fournir un soutien économique à sa femme; il doit s'occuper de son ancienne femme après le divorce aussi.

 Comme les versets l'indiquent clairement, l'islam apporte la justice dans les relations entre l'homme et la femme et met fin aux pratiques incorrectes résultant des coutumes et des traditions des sociétés antéislamiques. La situation de la femme dans la société arabe avant l'islam peut être un exemple significatif à ce sujet : selon les Arabes païens, les femmes étaient inférieures et ceux qui avaient des filles étaient honteux de cette situation. Les pères qui avaient des filles, préféraient parfois les enterrer vivantes plutôt que d'annoncer leur naissance. Par la voie du Coran, Allah a interdit cette tradition perverse et a averti les gens que de telles personnes rendront certainement compte de leurs actes le jour du jugement. En fait, l'islam a permis l'émancipation des femmes sévèrement persécutées à l'ère païenne. Prof. Bernard Lewis, considéré comme l'un des plus grands experts occidentaux dans l'histoire de l'islam et du Moyen-Orient, fait le commentaire suivant :

 En général, l'arrivée de L'islam a apporté une énorme amélioration à la position des femmes en Arabie antique, les dotant de propriétés et d'autres droits, et leur donnant une mesure de protection contre le mauvais traitement de leurs maris ou propriétaires. Le massacre des filles, sanctionné par la coutume arabe païenne, a été proscrit par l'islam. Cependant, la position des femmes est demeurée pauvre et s'est aggravée en plusieurs aspects quand le message initial de l'islam a perdu sa force et a été modifié sous l'influence des habitudes et des coutumes préexistantes. (Bernard Lewis, The Middle East, Weidenfeld&Nicolson, Londres, 1995, p. 210)

 Ainsi nous pouvons rappeler que dédaigner les femmes, les exclure de la société et les considérer comme relevant d'une seconde classe est une mauvaise attitude païenne qui n'a aucun rapport avec l'islam. D'ailleurs, le Coran cite le cas de femmes dévotes, modèles pour l'humanité dans le Coran. L'une est Marie, mère de Jésus-Christ. L'autre est l'épouse du Pharaon égyptien qui, malgré la malfaisance de son mari, est également décrite telle une musulmane idéale (Le Coran, sourate at-Tahrim, versets 11-12) . Le Coran décrit aussi les conversations entre le prophète Salomon et la reine de Saba (Le Coran, sourate an-Naml, versets 42-44) ou entre Moïse et les deux femmes (Le Coran, sourate al-Qasas, versets 23-26) .

 Par conséquent, un musulman ne peut jamais avoir une attitude intolérante envers les femmes. Dans une société où de véritables morales islamiques sont adoptées, grands respect et sympathie seront montrés aux femmes, veillant à ce qu'elles vivent libres et dans le confort.

 Tous les décrets mentionnés par Dieu dans le Coran au sujet de la femme aident à former une structure sociale qui permet aux femmes de vivre heureusement dans le confort. Dans une société où toutes les valeurs morales coraniques sont largement observées, la position sociale des femmes devient si appréciée qu'elle ne saurait être comparée à celle des sociétés actuelles que nous considérons comme modernes.

 

Source: islam-paradise.com